Au dernier conseil municipal, une convention nous liant avec Le Pré et Les Lilas, portant notamment sur la prévention des rixes entre jeunes, a été approuvée. Cette démarche d’apaisement des relations entre les jeunes des quartiers de nos villes, rappelée comme importante par une actualité douloureuse, est une action de fond de la majorité.
Contre le fatalisme et pour une action efficace, la ville a voulu que cette convention engage l’ensemble des acteurs locaux dans une démarche collective. Elle fait le choix aussi de mener une politique forte, en recrutant en 2021, 2 nouveaux agents pour notre police municipale, qui travaille en étroite collaboration avec celle des Lilas. Déconstruire les préjugés et émanciper notre jeunesse demande un travail précis et humble.
Il ne faudrait pas réduire le sujet à la seule dimension sécuritaire, ainsi la municipalité a candidaté et a été retenue par le Forum français pour la sécurité urbaine (FFSU) pour être une ville pilote du département dans un projet de prévention des rixes.
Cela nous permet de bénéficier des prochaines études de terrain du FFSU et de son accompagnement dans des actions de prévention pédagogiques, culturelles, sportives sur nos villes.
Toutefois le rôle de l’État contre ces phénomènes est vital. Outre le besoin de policiers nationaux, formés et présents sur le territoire les actions d’éducation, de prévention, d’accompagnement sont nécessaires. Notre action a déjà permis la mobilisation plus forte de la police nationale notamment à Gagarine, cela doit être amplifié et la participation de tous les acteurs de l’État, que ce soit l’Éducation nationale, les ministères de la Ville, de l’Intérieur… doit être une évidence. La ville ne peut suppléer les désengagements de l’État, pour cette question ou d’autres.