L’élection présidentielle a livré ses résultats.

Romainville a massivement voté pour les forces de la gauche et de l’écologie et a placé en tête Jean-Luc Mélenchon lors du premier tour. Les Romainvilloises et Romainvillois ont aussi répondu au rendez-vous lors du second tour pour battre massivement la candidate de l’extrême droite, malgré une abstention en hausse.

Car l’extrême droite, à nouveau présente au second tour, reste un danger pour notre pays. Nous ne transigerons jamais avec ses idées, son vocabulaire et ses thèses. Les mouvements politiques du groupe CES s’étaient d’ailleurs mobilisés pour faire battre sa candidate dans les urnes, avec d’autres forces de gauche de notre ville, durant l’entre-deux tours.

Son score est autant le résultat d’un rejet de ce que la majorité sortante incarne, par son projet politique et ses méthodes, que le résultat d’une stratégie claire, et assumée, qui visait à installer ce duel mortifère depuis des années, en désignant l’extrême droite comme seule force adverse de la majorité.

Le président de la République ne peut pas considérer ce résultat comme un quitus pour son bilan. Il ne peut pas non plus considérer qu’il s’agit d’une validation de son programme inégalitaire et de ses projets sociaux injustes. Il appartient à toutes les forces de gauche et écologistes de se rassembler en vue des prochaines élections législatives en juin.

Pour défendre une ligne authentiquement progressiste, il faut construire le rassemblement le plus large des forces de gauche et écologistes au niveau national. C’est notre démarche locale, et notre souhait pour la France.

Ce que nous avons réussi à organiser localement, comme dans de très nombreuses autres collectivités locales doit, demain, être la base d’une prochaine confluence politique à gauche, porteuse d’un projet de transformation sociale, climatique et institutionnelle.

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