Être Français·es, être Romainvillois·es

Romainville refuse les lubies de l’extrême droite. Avec le retour de projets du débat national sur « Qu’est-ce qu’être Français ? », le Premier ministre revivifie les tristes débats sur l’identité nationale que le pays a subis avec N. Sarkozy et B. Hortefeux.

Répondant aux appels du ministre de l’Intérieur et du groupe RN à l’Assemblée, le Premier ministre valide également leurs demandes pour un nouveau texte sur l’immigration. Il s’ajouterait aux 16 lois votées depuis 2017, qui sont des attaques contre une France mosaïque et le projet républicain.

Que le Premier ministre « centriste » décide de conforter les vieilles lunes de l’extrême droite, après avoir repris à son compte les propos sur la « submersion » face aux migrations, est un naufrage pour la droite et le centre, loin du front républicain.

Nos dirigeants devraient avoir pour ambition de ressouder autour de notre devise nationale. Pourtant, ils nourrissent les thèses de l’extrême droite et crédibilisent ses représentant·es, en pointant des boucs émissaires faciles. Nous sommes face à une vague brune en Europe comme dans le monde. Les partis populistes et fascistes progressent à chaque élection ou dirigent déjà de nombreux pays (Pologne, Hongrie, Italie, États-Unis).

Romainville continuera d’être une ville accueillante, fière de ses principes humanistes, et de ses solidarités. Nous refusons la différenciation entre les habitant·es plus ou moins tardivement arrivés sur notre territoire. Les trajectoires personnelles et les parcours de vie créent et composent un récit polyphonique. Ils sont des enrichissements qui nous permettent de faire nation, à notre échelle, au sein de notre ville.

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