Les élus parisiens viennent de plancher sur un scénario de Paris à 50 °C et sur les mesures à prendre: adaptation des constructions, végétalisation, rues communes, etc. Nous alertons de longue date sur les carences de la banlieue en la matière et sur la spéculation immobilière qui diminue nos chances d’adaptation. Depuis 3 ans, notre groupe et la majorité ont freiné les constructions, engagé une stratégie pour végétaliser la ville et les écoles, pris le chemin des mobilités douces et de la rénovation énergétique. À Est Ensemble, nous mettons en œuvre la régie publique de l’eau, le plan arbres et une politique de réduction drastique des déchets, tout en travaillant à l’apaisement des autoroutes urbaines et à planter aux abords du T1.
Tout cela nécessite encore d’être accentué pour rattraper notre retard – 6 m2 d’espaces verts par habitants, anticiper les jours de canicule et la raréfaction de l’eau. Il faut diminuer la pollution et renforcer notre autonomie alimentaire.
Cette politique impose un engagement fort et à long terme et un soutien national conséquent : aux grandes opérations médiatisées, nous préférons les projets locaux qui réparent nos villes. Aux centres commerciaux et data center, nous préférons l’économie de proximité. À l’artificialisation des sols et au béton, nous préférons les espaces végétalisés et la renaturation. Nous revendiquons la valeur de nos places publiques, de nos parcs et la mixité de nos habitats qui fait aussi la diversité et la richesse de nos villes. Pour adapter les quartiers les plus fragiles et diminuer tous ensemble notre empreinte carbone dans un contexte budgétaire restreint, Romainville s’engage pour trouver des moyens supplémentaires et agit déjà sur le terrain.
Groupe Citoyen, écologiste et solidaire