Le procès « Pelicot », sordide et horrifiant, a jeté à nouveau une lumière crue sur la réalité des violences sexistes et sexuelles (VSS) en France encore aujourd’hui. Avec les vagues #MeToo et #BalanceTonPorc, notre société a enfin ouvert les yeux sur ce sujet et il faut continuer à faire une bascule désormais évidente pour une écrasante majorité des Français·es, et l’engagement des pouvoirs publics et des collectivités est essentiel.
La ville de Romainville est engagée sur ce sujet depuis longtemps. Obtention de subventions pour le contrat local de santé, avec des actions de lutte contre les violences intrafamiliales ; engagement pérennisé de la ville pour conserver un poste d’intervenante sociale en commissariat qui reçoit sur rendez-vous ; achat de prestations de nuitées d’hôtel pour la mise à l’abri de victimes de ces violences ; permanences, prises en charge, formations à destination des Romainvillois·es de tous âges, dont des ateliers dans les centres sociaux, dès l’école et aux adultes, et aux agents municipaux ; actions en partenariat avec l’Observatoire des violences faites aux femmes dont un webinaire pour présenter les différents moyens d’actions contre les VSS. Au sein de ses services, la ville a mis en place un dispositif de signalement, de traitement et de suivi des VSS, des harcèlements et des discriminations.
Déclarée précédemment grande cause du quinquennat, les associations féministes ont régulièrement dénoncé le manque de moyens et le désintérêt – si ce n’est le refus – des gouvernements précédents de se mobiliser sur ces questions. Romainville continuera de se mobiliser.